Abstrait

Ce que j'aime dans l'art abstrait, c'est que je peux me concentrer, pour ma part, essentiellement sur l'esthétisme, alors que le spectateur peut laisser libre cours à l'interprétation. Ma job est d'équilibrer les couleurs, la vôtre est de raconter une histoire. Remarquez que vous n'êtes pas obligés. J'aurai peut-être mis beaucoup d'émotion à peindre un tableau qui n'aura pour d'autres fonctions de «faire beau dans le salon». Ça ne m'offusque pas, même que ça fait du bien, comme si le tableau réussissait enfin à faire le vide! 

Mais à quel point est-on capable de " faire le vide "? Méditer? En pleine nature? Ou dans un bain tourbillon? Après un orgasme? Pendant combien de temps ça se fait, un vide, avant qu'on se remette à shaker pour survivre? Que l'angoisse de base qui nous tient en vie nous repogne? Que la dérape nous emporte! 

Certains de mes tableaux abstraits ont tendance à se crisper, s'introvertir, se recroqueviller sur eux-mêmes, donnant une impression de claustrophobie. Marbrés de compositions labyrinthiques qui défient la stabilité du regard, on peut difficilement cerner à la fois les détails et l'ensemble. Ils sont de véritables états pathogènes dont il est laborieux de s'extraire. Des concours de circonstances qui cernent notre vie de noeuds incassables et d'habitudes entrelâcées. Notre identité se cristalise autour de nos problèmes, barrières et traumatismes. Tellement penser à ses « soucis » qu'il devienent un aspect de notre personnalité, ne plus les voir à force de trop les voir, les traîner longtemps, s'y attacher, ne plus vouloir s'en séparer. 

Heureusement, on parvient à s'échapper du fléau de l'habitude, du périmé qui colle à la peau, du moi tenace, qu'on croyait ancré en notre corps. En s'enfuyant elles laissent paraître plus de couleurs. Les compositions se simplifient, elles désentorticolisent leurs traits et aspirent à de grands espaces paisibles. 

C'est un peu tout ça qui guide mon art abstrait! Mais c'est déjà trop de mots pour ce qui peut s'exprimer avec seulement la couleur et la texture. 

 

 

Le Drain

«Tu-Repasseras-On-Est-Pas-Sorteux et Autres Discussions de Cadre de Porte»

Un meme non-figuratif en peinture

Champs de Ruines #4 - la fin de la petite enfance

Nouveau Départ

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Forces Misanthropiques et annihilation de la pensée empathique

Autoportrait sur le weed de la SQDC

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Repaire/repair

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Un petit peu Cocktail

Équinoxe de novembre

Paysage d'automne pour débuter l'année

Incan-Décence #10 - Feu nourri de phrases inachevées

L'horizon, le sentier et le marécage

Rêver

Home Staging #5 - La Bouclarisation

Home Staging #3 - On aime Riopel

Incan Décence #7 - Printemps et ruelle d'enfants

Champs de ruines #2 - Traîneries poudreuses

Printemps renouvelé

Dépression printanière

Incan Décence #5 - S'éclater dans un espace réservé.

Horizon Seul

Champs de ruines - Circuits et Sang

Un peu d'ordre dans la nature

Boudoir fleuri #7 - lignage

Vos rangs!

Incan Décence #8 -

Chiennicule en flammes.

Pavé de coquelicots

Berge jupitérienne

Nerfs de Sève

L'Aube Blanche

Valse Neurotique

Champs de cendre #2 - après l'incendie

Champs de cendre #1 - les première flammèches

Fleurs sauvages abreuvées dans le fleuve d'Eau Diamant

Un noeud dans le coeur

En écoutant un vlog

Marque d'affection

Salvia

Société Passé

Hallucination style vintage

Incan Décence #4 - Éblouir sans effrayer.

Incan Décence #3 - habillé propre pour briller

Incan Décence #2 - Sans Défenses sur les Hautes Défonces

Incan Décence #1 - Couleurs primaires incandescentes