Boudoir fleuri #7 - lignage
Ça faisait un petit moment que j'avais pu de ce genre de toiles de lignage qui shake dans mon bazar, Mon cerveau me suppliait «met-moé à off»... j'y ai négocié une tâche de moine tranquille su'l balcon en écoutant un peu de métal progressif, comme Devin Townsend ou du métal de hippie comme And Oceans. Alors voilà, le dernier boudoir fleuri avait été exécuté en hiver 2012, j'ai fait un retour dans le passé, ce qui donne toujours un peu le vertige. Cette fois-çi j'ai fait un test de matériel: après avoir un peu scrapé ma job de vernissage (mauvais pinceau, mauvais vernis, mauvaise exécution, mauvais timing, café fade, érection molle, roue de tracteur pas cuite, pis toute pis toute), j'ai décidé de recouvrir la toile de gomme d'époxy (revêtement translucide qui imite le verre qu'on utilise pour les comptoirs). L'effet est pas pire, je vais faire des test plus wild la prochaine fois. Donc, pour ce tableau, démarche et propos artistique = zéro pis une barre, mais esthétiquement, c'est... ben c'est... ouf... c'tun genre. Si c'est ton genre pis que tu veux que tes yeux tiltent à chaque fois que tu croises ce boudoir fleuri du regard, ben... demande-moé d'en faire un autre, celle-ci a trouvé preneur!
(12 X 16 pouces, plâtre, papier mâché, acrylique, epoxy).