Matrocités #68 - Sécheresse Fantomatique
Les villes poussent et restent paralysées
Cocons sans couleur qui ont pas envie de faire de surprises
La sécheresse fantomatique les coups de vents muets
Les battements d’ailes sans conséquences
La ville ne s’envole pas
Ne dort pas l’hiver
Ne renaît jamais au printemps
La ville ne prend jamais de grandes résolutions.
La ville meurt dans ses vieux os
S’effritent les superstructures de lettres
Et les mémoires s’effondrent en miettes
Acrylique papier journal et crayon feutre sur toile
24 X 30 pouces
Originale vendue
Reproductions disponibles sur demande